Même si j’ai passé 2 jours au Cagliari d’Amare, dans le centre de la capitale sarde, la vraie première étape de mon road trip était Sant’Antioco. Cagliari a surtout été l’occasion de se reposer, de faire quelques prévisions pour les 15 jours suivants (parce qu’absolument rien n’était préparé) et surtout de récupérer la voiture de location.
Cagliari – Sant’Antioco
Une fois la Fiat Panda en notre possession, j’ai senti que l’aventure commençait réellement, avec tout ce que cela implique d’imprévus, de fatigue, de découvertes, d’émerveillement et de maux de tête, les très nombreux cols ayant parfois été un vrai supplice ! Ces premières heures de route depuis Cagliari et jusqu’à Sant’Antioco ont été l’occasion de prendre conscience des distances en Sardaigne. Nous savions que l’île n’était pas très grande mais nous ne savions pas quelle distance exactement nous pourrions parcourir pendant ces 15 jours, jusqu’où nous pourrions monter et ce que nous aurions le temps de visiter. En quittant notre b&b à Cagliari vers 10h direction l’aéroport pour récupérer notre voiture de location (louée sur Carigami), en roulant prudemment et en faisant une pause, nous sommes arrivés à Sant’Antioco vers 14h.
A l’entrée de l’île, on trouve un Lidl qui est plus que bienvenu pour acheter quelques provisions (biscuits, poissons en conserve, Wasa…) sachant qu’on ne sait pas de quoi seront faits les prochains jours. Avant de nous rendre à l’Agritourisme Sa Ruscitta où nous avions réservé une petite chambre la veille, nous visitons rapidement la ville qui porte le même nom que l’île, Sant’Antioco. La balade est très rapide puisqu’on se contente de longer l’artère principale, la Via Vittore Emmanuelle jusqu’au Square Umberto.
Que visiter à Sant’Antioco
Visiter Sant’Antioco ne prend pas beaucoup de temps. Cette toute petite île est majoritairement rurale et les quelques villes qui s’y trouvent ne sont pas bien grandes. On peut très facilement visiter l’île en un weekend, rester plus longtemps pourrait devenir ennuyeux.
Calasetta
Nous sommes passés très rapidement dans la ville de Sant’Antioco mais avons passé du temps à Calasetta, qui se trouve à une quinzaine de minutes en voiture. En début d’après-midi, on ne trouve que quelques cafés et restaurants ouverts, tous les autres commerces sont fermés. On marche dans les rues étroites, on traverse la place de la mairie, on passe devant la jolie église blanche et on déambule sur le port.
Calasetta fut créée en 1769 pour des pêcheurs originaires de Gênes et emprisonnés en Tunisie par le Bey de Tunis. Les témoignages culturels partagés avec la Tunisie sont encore très présents aujourd’hui. Les maisons blanches et bleues saturées de lumière par ces journées ensoleillées qui m’ont rappelé Sidi Bou Said, le cascà (couscous), spécialité locale incontournable, qu’on trouve cuisiné à toutes les sauces ou encore Valeria, propriétaire de l’Agritourisme Sa Ruscitta me confiant qu’elle se sentait culturellement plus proche du Maghreb que de l’Italie continentale.
La plage
Même en plein mois d’août, on a pu trouver des plages désertes. Des petits bouts de Sardaigne rien que pour nous, où l’on a passé nos après-midi à se baigner, à pique-niquer, à se prélasser au soleil. Bien souvent, ce sont des petites criques que l’on rejoint par des chemins escarpés traversant le maquis (certains sont très pentus et dangereux, je ne vous recommande donc pas d’y aller avec des enfants). A Sant’Antioco, nous avons trouvé une plage de galets et de rochers dans le sud de l’île. Pour s’y rendre, il faut aller à la plage de Turri, un petit parking est disponible juste au-dessus et devant la Torre Cannai. Depuis le parking, empruntez le sentier qui longe la mer vers l’ouest et qui descend jusqu’à la petite plage. On peut se poser à l’ombre de ses alcôves creusées dans la falaise.
Nuraghe Feminedda
Le nuraghe est une tour caractéristique de la culture nuragique (entre 1900 et 730 av J-C). Il y a des tas de nuraghe en Sardaigne, un peu moins de 6000, au point qu’on n’y faisait même plus attention pendant notre voyage. Le Nuraghe Feminedda, dans le sud de l’île, est le premier que nous avons visité. C’était surtout une occasion de se balader et de sentir les parfums du maquis, car il n’y avait pas grand chose à voir de ce nuraghe dont il ne reste presque rien.
Après cette pause dans la campagne de Sant’Antioco, nous avons repris la route vers le nord, direction Iglesias et le Temple d’Antas…
nous n’étions pas allés voir ce village …. dommage ! merci pour la découverte !
argone Articles récents…Vaucluse : Lourmarin
Tout comme Virginie, je n’étais pas allée voir ce village, c’est dommage!
chloe Articles récents…Street-art à Funchal (Madère)
Ces photos sont belles, j’adore le style. Je ne me représentais pas la Sardaigne comme ça et c’est vraiment magnifique.
Nathalie CookieetAttila Articles récents…Une touriste à Leuven
Je suis sarde, et je suis vraiment contente que tu sois allée voir S. Antioco. Toute la cote sud-ouest est magnifique ! vous êtes passés par piscinas ?
Oui j’y suis allée !! C’est fantastique, j’ai adoré ! D’ailleurs j’en parle dans la suite de mon road trip, ici : http://www.flyingdowntown.com/piscinas-road-trip-en-sardaigne
🙂